Les Chroniques de la Nouvelle-Calebaïs
De l'arrivée d'un nouveau loup-garou à l'Alliance
Depuis cinq ans le chevalier bogomile Radoslav d'Acqs était en charge de la sécurité de Tarascon (voir scénario). Le Comte de Foix, son suzerain et celui de la cité, satisfait de son œuvre, ne semblait pas prêt à nommer un nouveau capitaine des gardes et le compagnon de l'Alliance vivait à cheval entre ses terres et la ville commerçante. Il fut convoqué au printemps par le premier Consul pour donner son avis sur le projet d’agrandissement des portes et la plantation de châtaigniers visant à renforcer l'autonomie alimentaire. Calebaïs faisait des émules.
Invitant le magistrat à se rendre en son fief, afin de renforcer les liens entre Acqs et Tarascon, il le soutint dans ses desseins, proposant de faire venir quelques hommes de sa seigneurie pour encadrer les travaux ainsi qu'un architecte de sa connaissance originaire de la cité.
Le lendemain matin l'austère chevalier se décida à accompagner les premières expéditions dans les forêts des environs pour découvrir où implanter les châtaigniers. A la porte il croisa un colosse, qui l'interpella, lui demandant si le conseil des consuls versait une récompense à celui qui ramènerait la peau du prédateur responsable de la mort des fermiers des environs. Radoslav ne put s'empêcher de passer sa colère sur ses gardes, qui avaient omis de venir l'avertir au matin du massacre d'une famille à quelques lieues de la ville.
Il interrogea pendant ce temps le titan, qui lui affirma être un orphelin originaire de Pamiers. Inquiet que ce dernier ne fut jadis corrompu par les suzerains des lieux, il envoya un message à Calebaïs pour qu'un Magus vienne s'assurer qu'il ne représentait pas un danger pour l'Alliance et ses environs. Préférant le garder à l’œil en attendant, il se rendit à la ferme à ses côtés, lui promettant une récompense et une possible promesse de travail dans la garde suivant son efficacité.
Arrivés sur les lieux, ils découvrirent une porte enfoncée. A l'intérieur, trois corps, un homme et deux femmes, en partie dévorés, des morceaux entiers manquants à l'appel. Fouillant les lieux ils pistèrent des traces d'ours s'éloignant vers la forêt, à la suite de pas semblant fuir. Quelques centaines de pas plus loin ils aperçurent le corps sans vie d'une femme tentant malgré la mort de protéger des langes sanglants. Continuant à progresser dans les bois, ils perdirent la piste au pied d'un arbre, ne découvrant que quelques plumes dans les plus basses branches.
Intrigués, ils revinrent à Tarascon pour s'équiper plus avant. Un autre message fut envoyé à Calebaïs, décrivant la scène et les éléments rassemblés, notamment une plume. Quelques heures plus tard une carte des environs ornée d'une croix, transportée par Eule, le familier d'Orion de Verditius, permit au seigneur d'Acqs de préparer au mieux la traque. Il décida d'attendre le lendemain et l'arrivée de ses hommes, notamment pour surveiller le géant. Bernart de son prénom ne sembla pas se rendre compte tout au long du trajet qu'un des sergents ne le quittait pas des yeux, mais peu à peu ses questions inquisitrices éveillèrent sa méfiance. Lourdement équipés de cordes, de pièges à ours, d'un filet, ils parvinrent sans difficulté au pied d'une aiguille rocheuse.
Eule, parti en éclaireur, informa Radoslav de la présence d'une grotte au sommet, habitée. Se préparant au mieux à tendre un piège à la créature, ils furent surpris de voir non pas une, mais deux bêtes monstrueuses se jeter sur eux. C'étaient des monstres étranges, des ours d'une taille phénoménale dotés d'ailes de hiboux et de becs acérés! Ce furent finalement un mâle et une femelle, ainsi que six œufs qui prirent la direction de Calebaïs avec l'aide du Magus de Verditius.
L'interrogatoire de Bernart se poursuivit, et finalement le chevalier acquit la certitude que du sang de métamorphe courrait dans ses veines. Il décida de l'amener jusqu'à Acqs pour qu'il y rencontre Tederic et les autres anciens de la tribu. Sous forme lupine, certains portant leur apparence de combat, peu à peu, encerclèrent le colosse et son guide. Une longue conversation s'engagea avec les anciens, ce qui permit au jeune loup-garou de comprendre peu à peu qu'il était plus qu'humain. Il fallut néanmoins à Radoslav l’agresser et le blesser pour que le sang ancien coulant dans ses veines ne se réveille. Dans un cri de rage et de douleur, il revêtit enfin sa véritable peau. Radoslav et les anciens, satisfaits, décidèrent de l'inviter à rester quelques temps dans les environs d'Acqs afin d'en apprendre plus sur son passé et sa véritable nature.
Invitant le magistrat à se rendre en son fief, afin de renforcer les liens entre Acqs et Tarascon, il le soutint dans ses desseins, proposant de faire venir quelques hommes de sa seigneurie pour encadrer les travaux ainsi qu'un architecte de sa connaissance originaire de la cité.
Le lendemain matin l'austère chevalier se décida à accompagner les premières expéditions dans les forêts des environs pour découvrir où implanter les châtaigniers. A la porte il croisa un colosse, qui l'interpella, lui demandant si le conseil des consuls versait une récompense à celui qui ramènerait la peau du prédateur responsable de la mort des fermiers des environs. Radoslav ne put s'empêcher de passer sa colère sur ses gardes, qui avaient omis de venir l'avertir au matin du massacre d'une famille à quelques lieues de la ville.
Il interrogea pendant ce temps le titan, qui lui affirma être un orphelin originaire de Pamiers. Inquiet que ce dernier ne fut jadis corrompu par les suzerains des lieux, il envoya un message à Calebaïs pour qu'un Magus vienne s'assurer qu'il ne représentait pas un danger pour l'Alliance et ses environs. Préférant le garder à l’œil en attendant, il se rendit à la ferme à ses côtés, lui promettant une récompense et une possible promesse de travail dans la garde suivant son efficacité.
Arrivés sur les lieux, ils découvrirent une porte enfoncée. A l'intérieur, trois corps, un homme et deux femmes, en partie dévorés, des morceaux entiers manquants à l'appel. Fouillant les lieux ils pistèrent des traces d'ours s'éloignant vers la forêt, à la suite de pas semblant fuir. Quelques centaines de pas plus loin ils aperçurent le corps sans vie d'une femme tentant malgré la mort de protéger des langes sanglants. Continuant à progresser dans les bois, ils perdirent la piste au pied d'un arbre, ne découvrant que quelques plumes dans les plus basses branches.
Intrigués, ils revinrent à Tarascon pour s'équiper plus avant. Un autre message fut envoyé à Calebaïs, décrivant la scène et les éléments rassemblés, notamment une plume. Quelques heures plus tard une carte des environs ornée d'une croix, transportée par Eule, le familier d'Orion de Verditius, permit au seigneur d'Acqs de préparer au mieux la traque. Il décida d'attendre le lendemain et l'arrivée de ses hommes, notamment pour surveiller le géant. Bernart de son prénom ne sembla pas se rendre compte tout au long du trajet qu'un des sergents ne le quittait pas des yeux, mais peu à peu ses questions inquisitrices éveillèrent sa méfiance. Lourdement équipés de cordes, de pièges à ours, d'un filet, ils parvinrent sans difficulté au pied d'une aiguille rocheuse.
Eule, parti en éclaireur, informa Radoslav de la présence d'une grotte au sommet, habitée. Se préparant au mieux à tendre un piège à la créature, ils furent surpris de voir non pas une, mais deux bêtes monstrueuses se jeter sur eux. C'étaient des monstres étranges, des ours d'une taille phénoménale dotés d'ailes de hiboux et de becs acérés! Ce furent finalement un mâle et une femelle, ainsi que six œufs qui prirent la direction de Calebaïs avec l'aide du Magus de Verditius.
L'interrogatoire de Bernart se poursuivit, et finalement le chevalier acquit la certitude que du sang de métamorphe courrait dans ses veines. Il décida de l'amener jusqu'à Acqs pour qu'il y rencontre Tederic et les autres anciens de la tribu. Sous forme lupine, certains portant leur apparence de combat, peu à peu, encerclèrent le colosse et son guide. Une longue conversation s'engagea avec les anciens, ce qui permit au jeune loup-garou de comprendre peu à peu qu'il était plus qu'humain. Il fallut néanmoins à Radoslav l’agresser et le blesser pour que le sang ancien coulant dans ses veines ne se réveille. Dans un cri de rage et de douleur, il revêtit enfin sa véritable peau. Radoslav et les anciens, satisfaits, décidèrent de l'inviter à rester quelques temps dans les environs d'Acqs afin d'en apprendre plus sur son passé et sa véritable nature.
A relire, corriger et amender.
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