Les chroniques des Phénix de Val Negra
D'une intégration hermétique parmi Val Negra
Nous sommes désormais à l'automne 1174
(séance 18 suite)
reprise de note pour aider à la rédaction du compte rendu (vous pouvez garder / supprimer tout ou partie, à votre guise :
En combinant le livre trouvé dans la réserve du repaire hexagonal et le livre sur les oiseaux fabuleux du cratère dans le ciel, Núria apprend que ce n'est pas réellement une larme d'oiseau, mais un cristal de roche translucide (et non laiteux comme le plus souvent à l'état naturel), très souvent "récupérés" par l'Eglise pour les sculpter en reliquaire, placés ensuite dans des basiliques avec forte aura divine ... la Caladre est en effet un oiseau divin ! Il existerait de telles reliques dans plusieurs monastères alentours, et peut-être dans le sanctum d'une certaine Magdalena-Carlota.
Les mages supposent qu'il s'agit du sanctum Creo trouvé il y a peu.
Suite à un courrier provenant de l'alliance de la nouvelle Calébaïs, un échange est réalisé:
20 pions de chitine d'araignée (Perdo, dont 10 infernal, et 10 divins)
contre 20 pions Mentem (infernaux)
Samuel traverse maintes contrées pour collecter et livrer les denrées commandées, certaines fertiles, d'autres arides et pour finir une zone de guerre. Des villages incendiés, des forêts rasées, des champs en fiche, des routes inondées, des ponts effondrés, des murailles éventrées, des morts par centaine au sol, des rivières rouges de sang, l'odeur pestilentielle des cadavres en décomposition. des cortèges de prisonniers encordés, le vent et la pluie balayent la misère et la ruine qui sont partout dans la région.
A 3 jours de voyage au Sud des thermes, le convoi de Samuel fut bloqué par un pont abattu. En amont de la rivière, un gué permettait le passage mais 2 chariots, lourd de leur cargaison ne purent traverser sans y laisser, une roue pour l'un et l'essieu pour l'autre. Samuel du se résoudre à se rendre au lieu du rendez-vous en laissant derrière lui une partie de sa cargaison et de ses hommes. Lesquelles ?
(séance 19)
Samuel rencontre la délégation de Val Negra : Eléonore + Samir + Benoit + Frénégonde + Anaïs + Anne + Scruta + Claude
Une partie du convoi a été bloqué à quelques "heures" du point de rencontre (les thermes). Par la suite la Troupe s'aperçoit qu'il s'agit de "jours"! Rancœur de la Troupe envers le Marchand. Anne en profite pour malmener quelques gardes du convoi.
Les marchandises laissés en arrière sont : céréales, lingots de fer et bois de construction (dont charpente)
Après explication sur le contexte, ils vont à la rencontre du convoi bloqué. Sur le chemin, ils croisent un ours qui court après sa proie : un chevreuil blessé. Au crépuscule et à l'aube la forêt est particulièrement agitée, peut-être présence féerique ?
Il s'agit au final d'un ours chassant le chevreuil, cependant le groupe reste sur la défensive et en formation. Cela dissuade l'Ours qui poursuit son chemin.
Nous arrivons au pont effondré. Après expertise, le pont a été sciemment saboté, forte suppositions sur un acte magique (effondrement vertical ?!).
Les 2 chariots endommagés gisent là, mais plus aucune marchandise. Sur la berge, la face dans l'eau, un soldat mort. un Second corps git sur l'un des chariots. Plus loin, au pied d'un arbre, les vêtements trempés et le visage lessivé par la douleur et la pluie, le corps d'un homme grelottant gémit. Il explique qu'ils ont subit un assaut précédent l'avant-dernière aube. Les assaillants étaient des hommes bien armés et bien préparés, car ils ont attaqué des 2 côtés de la rivière en même temps. Ils ont probablement fait des prisonniers car il n'y a que 2 corps présent outre le blessé. Il ne sait pas si certains des assaillants ont pu être blessés ou tués mais aucune trace ne subsiste.
La pluie n'a pas lavé toutes les traces des charriots trop lourdement remplis afin de transporter l'intégralité de la marchandise. Une route part en direction de l'Ouest. A une demi-journée, 1 corps au dos percé de flèches, et quelques sacs des céréales sont retrouvés. Si on le retourne, on constate qu'il a la langue coupée récemment. C'est l'un des compagnons de Samuel, un jeune effronté indiscipliné. Sur lui aucune arme, aucune bourse, mais sur un jet de fouille 9+ on trouve des pierreries d'une valeur de 120 pièces d'or. Frénégonde garde les pierres (110 livres d'or) sauf la moins onéreuse (10 livres d'or) remise à Samuel en expliquant qu'il s'agit peut-être d'un traitre ou un voleur qui a été éliminé.
Frénégonde part en reconnaissance vers ce qui semble un camp provisoire de brigands ou de routiers (éléments d'armée devenus brigands faute de guerre ou de paie). Elle repère aussi des prisonniers (gardes et servants de Samuel).
Une grande discussion démarre alors sur la tactique à aborder.
Pragmatique, Anaïs propose que la grande beauté de sa maîtresse soit utilisé comme leurre pour créer un élément de surprise en vue d'une attaque.
Frénégonde propose de s'occuper de libérer les prisonniers pour constituer des alliés lors de l'attaque.
Samuel propose de prendre en otage le chef afin de minimiser les victimes et de négocier la reddition et la restitution des marchandises, voir embaucher ces guerriers pour son service ou pour renforcer la troupe de l'Alliance (pour utilisation extérieure).
-> la séance s'arrête là en vue du combat.
(séance 20)
Frénégonde fait furtivement le repérage
5 cabanes dans une clairière :
la centrale abrite le chef, son chien et les armes des Prisonniers,
la 2eme est la geôle, qui enferme le sergent de Samuel, 4 gardes, un couple, une vieille ermite et 2 adolescents
Les 3 autres en périphérie abritent les brigands
3 brigands autour du feu de camp, 1 endormi devant la geôle, 2 qui font la ronde
A l'écart, près du ruisseau, 3 chariots plein (lingots de fer et bois de charpente), 1 vide, les céréales sont réparties dans les 3 cabanes périphériques, et 9 chevaux dans un enclos de fortune (les 4 de Samuel, les 4 des brigands + celui de leur chef qui est de meilleure qualité)
La Troupe attend que les 3 près du feu s'endorment
Anaïs et Eleonore font diversion pour attirer les 2 qui font la ronde, un jeune et un vétéran qui sont neutralisés par Anne et les gardes de Samuel
Anne va assommer le chef mais tombe sur le chien de garde qu'elle amadoue avec de la viande séchée, pendant que Frénégonde libère les prisonniers.
C'est à ce moment qu'un trappeur des brigands revient au campement chargé de proies à poil et à plumes. Il est détourné par Benoit puis neutralisé en tenaille avec les autres gardes de Samuel. Tout cela sans donner l'alerte.
L'ensemble des brigands, plongé dans le sommeil est alors neutralisés par les force de la Troupe qui viennent de doubler.
Sont interrogés un à un les prisonniers qui se trouvaient dans la geôle. Les adolescents expliquent en occitan être des orphelins adoptés par un noble de haut rang venu d'Aquitaine angloise. Le couple, explique n'être que des gens simples victimes de la ruine et de la guerre. La vieille s'avère être une séductrice féerique de la Cour de l'Ombre, qui était tenue par des fers jusqu'alors .... bien qu'elle semble indiquer qu'ici c'est chez elle. Qui manipule qui ???
La fée sème le trouble dans les esprits de la Troupe qui s'adonne à ses traits de caractère les plus prononcés. Mais elle est finalement neutralisée par Frénégonde, alors qu'Anne est tombée sous son charme.
Forte de ses denrées retrouvées et de 19 prisonniers dont 4 blessés, la Troupe reprend la route à marche forcée en faisant se relayer les chevaux, traverse de nouveau la rivière en allégeant les cargaisons des chariots. 50 pas plus loin il établissent leur campement et passent la journée à récupérer. au soir, ils sont rejoint par un chevalier, puis ses 5enfants qui viennent retrouver les 2 adolescents. Son cheval a l'air étrange, il est capable de traverser au galop une rivière peu profonde. Il jure de payer sa dette de son sang et son honneur en remerciement du salut de ses enfants? c'est ainsi qu'ils partent tous pour Val Negra.
Sur la route, les brigands encordés tentent de s'échapper, ils sont rattrapés. A nouveau l'un d'eux, leur chef, se libère et prend en otage Eleonore qui est héroïquement sauvée par le chevalier Silmar qui ôte la vie de ce malandrin. Frénégonde prend le cheval d'Eleonore, et stoppe un fuyard. Mais celui-ci la désarconne et la blesse avec un caillou. Frénégonde se débat. Le fuyard prend la tangente, mais Frénégonde comprend l'enjeu; il ne doit pas rejoindre une autre partie de brigand pour garder sûr leur retour vers Val Negra. Elle lance alors sa dague dans le dos du fuyard et le blesse mortellement.
Les blessés séjournent aux thermes pour être guéris.
18 brigands survivent à ce conflit et sont emmenés prisonniers dans le Gouffre.
Samuel intègre les rangs de Val Negra avec ses 17 hommes : 1 sergent, 5 archers, 1 éclaireur, 4 palefreniers, 2 servants boucliers, 2 gardes pointe, 1 cuisinier, 1 sentinelle.
Silmar et ses 7 enfants rejoignent également la Troupe.
10 jours plus tard, ils arrivent tous dans le Gouffre avec l'intégralité de la cargaison promise par Samuel le marchand.
En parallèle de l'excursion de la Turbula, le Magorum Concilio tient séance :
- Vancasitum de Flambeau ouvre la séance en accueillant chacun des participants dans l'espace intersidéral
- Ignatius de Flambeau (élémentaire de feu humanoïde, à gauche), Lumistus de Criamon (un astre éblouissant, à droite), Abaddon de Tytalus (squelette, à gauche), Astella de Jerbiton (une femme magnifique, à droite), Béranger de Criamon (sablier runique, à gauche), Pupa de Mercere (un coursier, à droite),
- Libra (balance), Scintillus (feu follet), Aesthyr (draco rouge),
- Albert de Tremere (gantelet de maille à bordure pourpre, à gauche), Iñigo Juan Estebanez de Criamon (caléidoscope de formes géométriques multicolores de forme humaine, à droite), Louis de Bonisagus (livre ouvert, un côté neuf et l'autre vieux et poussiéreux, avec 4 plumes qui prennent des notes, une plume de phénix enflammée, une mine de crayon, de l'encre et un souffle qui fait voltiger les pages, à gauche),
- Frêne-de-la-branche-cassée de Mercere (branche cassée), Nathanaël de Tytalus (ange crépitant),
- Khadija-la-rousse (toque rouge), Núria (arc de voûte), Ex Altiora (nuage de tempête).
- Il excuse l'absence de Erat Cæca de Tytalus, indisposée, ainsi que de Douegar de Merinita, en déplacement.
- Retour d'Ignatius de Flambeau de son périple annuel à Barcelone. C'est un crâne d'Abaddon qui fera lecture du compte-rendu de Barcelone sur la Reconquista :
La Marche des magiciens continue afin d'éradiquer les membres de l'Ordre du Croissant. Une poche de résistance à Tortosa (sur la côte au Sud de Barcelone) empêche la progression. Dans le centre de la péninsule, les berbères Almohades fanatisés ayant supplanté les arabes almoravides depuis 1147, opèrent des percées vers le Nord-Est en contournant Tolède. Les puissances divines et infernales à l'œuvre annihilent toute aura magique ou féerique. Le Tribunal Ibérique est à l'agonie. Il y a cependant des sources spontanées de Virtus brut qui apparaissent de manière inopinée, qu'il conviendrait de sécuriser avant que les sorciers maures ne s'en emparent !
La parole circule.
- Lumistus de Criamon considère le manque de discernement de Nihil, le familier ophidien d'Ignatius de Flambeau, comme un véritable danger pour l'Alliance. Il a déjà demandé à plusieurs reprises au Magorum Concilio de "trancher" définitivement la question. Vancasitum laisse planer le silence en scrutant le regard d'Ignatius, puis prend la parole d'un ton ferme en prenant sa défense face à Lumistus.
Lumistus rapporte en outre que Picard d'Ex-Miscellanea ne serait pas mort, mais "en stase", susceptible de revenir d'un puissant regio ou plane son esprit parmi les Daimoni, des esprits tutélaires remontant aux anciennes religions païennes. Ces entités auraient été corrompues par les Daemoni, preuve en est la marche des magiciens prononcée et réalisée à leur encontre. Les Daimoni seraient des sortes de fantômes très puissants prisonniers d'un regio magique d'amplitude 10 en lien avec l'Enigme aux dires de certains Criamon de l'Alliance de la Rhune.
- Scintillus passe la réunion a fixer silencieusement son ancien maître, sans doute attend il qu'il se décide enfin à lui faire passer son gant.
-Abaddon de Tytalus expose que la dépouille de Temtisius d'Ex-Miscellanea, Maître de Picard, n'a jamais été récupérée pour la mettre dans les catacombes, sa grotte-sanctum était sur les flancs abrupts de la montagne aux neiges perpétuelles, non loin de Perdut.
- Pupa de Mercere reste loin d'Abaddon et baisse les yeux chaque fois qu'il la regarde, ce qu'il fait régulièrement.
- Astella de Jerbiton renouvèle ses plaintes à l'encontre de "Casserole, le familier ourse de Lumistus de Criamon, car elle se repait régulièrement du fruit de son travail, se gavant de miel et de nymphes qui constituent pourtant une importante source de virtus et une des bases alimentaires de l'Alliance. L'absence totale de sanction de la part de son maître interroge Astella. Se pourrait-il qu'il bénéficie d'une manière ou d'une autre de ses exactions alimentaires ? Selon certains Magi, le virtus Creo ainsi ingéré pourrait se répercuter sur l'espérance de vie de Lumistus au travers de leur corde de bronze. Ignatius a un profond mépris pour Astella de Jerbiton, dont il ne comprend pas les centres d'intérêt. Ni son dévouement à son jardin, ni son attrait pour les vulgaires et leurs problèmes autant éphémères que leur vie insignifiante.
- Béranger de Criamon comptabilise les temps de parole, mais nul ne sait pourquoi.
- Nathanaël déclare que sa fille a été dépossédée d'un de ses biens, qu'il ne lui appartient pas de rendre Justice au sein de Val Negra mais qu'il considère cela outrageant et tient à l'exprimer haut et fort devant le Conseil. Aesthyr ne dit mot mais fulmine littéralement (de la fumée sort de ses narines !)
Des murmures laissent entendre qu'elle aurait manqué de peu d''immoler son frère Douegar pour avoir trop insisté à en apprendre davantage afin de l'aider.
- Nathanaël demande quelle sera la position de Val Negra quand-à la prochaine séance du Tribunal d'Occitanie Par rapport à Doïsseteppe. Libra (de Quaesitor), la bipolaire, est une obsédée de la Justice et rumine sans cesse la jurisprudence passée, notamment la séance du Tribunal qui a déchu Glavius, son mentor. L'une de ses personnalités, en bonne gardienne du feu, apprécie et est fidèle à Vancasitum. Mais l'autre lui reproche d'avoir laissé Doïsseteppe s'emparer du siège du Tribunal d'Occitanie sans réaction après l'éviction de son propre Parens : Glavius.
- arrivée de Frêne-de-la-branche-cassée de Mercere, accompagné de son apprentie Khadija-la-rousse, la (demi-)sœur de Samir.
Mariage de Samir et Núria (enceinte jusqu'au cou) selon le rite mercuriel. La cérémonie commence au pied du pylône, autour du feu de Vesta. L'assemblée forme un cercle. Samir est vêtu d'une toge blanche tandis que Nuria porte une robe rouge. Ils sont tous deux placés à l'extérieur du cercle. Ils doivent exprimer la force de leur volonté pour traverser le cercle. Pour ce faire chacun des protagonistes les met au défi d'une question de leur choix. Ils viennent ensuite se placer de part et d'autre de la pièce. Ils jettent alors dans les flammes un objet leur appartenant et symbolisant les concessions qu'ils sont prêts à faire. Puis ils se saignent dans une coupe pour s'engager à protéger l'autre au prix de leur sang. Enfin, ils versent partiellement le contenu de leur coupe dans le feu pour représenter la place qu'ils concèdent à l'autre dans leur esprit. Soudainement, la flamme de Vesta s'embrase jusqu'à les brûler légèrement l'un et l'autre. La douleur sert à leur faire prendre conscience de l'importance de leur engagement, et la cicatrice le leur rappellera tout le long de leur vie. Samir est alors couvert d'une cape à capuche violette et Núria d'un voile blanc. Depuis le Nadir, sur un tapis de pétales de fleurs, ils remontent la longue spirale du pylône jusque sur la plateforme du Zenith, accompagnés du cortège que constitue l'assemblée. C'est alors que face à la lumière du soleil, ils échangent en intimité des mots et confessions que leur alter ego déclamera pour les faire connaître à l'assemblée. C'est ainsi que Samir reconnait comme son enfant celui à naître du ventre de Núria, tandis qu'elle l'accepte en tant qu'homme indépendamment de son origine mauresque. Il accepte d'oublier sa rancœur familiale, tandis qu'elle déclare en faire de même, ainsi ils pourront connaître l'harmonie. Núria offre un cristal blanc à Samir tandis qu'il lui tend un œuf. Núria pose l'œuf dans le creux de sa main et Samir le perce avec le cristal. Elle gobe l'œuf percé et en tend la coquille à Samir, il la réduit en poudre avec le cristal et l'inhale. Par magie, on leur retire la cape violette et le voile blanc puis la tête de Samir est ceinte d'une couronne de laurier et d'olivier, pendant que celle de Núria est ornée d'un entrelacs de fleurs et de blé. Le cristal sera offert à l'enfant pour son 7ème anniversaire. Chacun des protagonistes prononce alors un vœu à l'égard du couple nouvellement uni en lui remettant un présent. Il est d'usage que le vœu soit en accord avec la symbolique du cadeau offert dont la valeur est proportionnelle à la sincérité du vœu.
Albert remet un plateau d'étain symbolisant la prospérité matérielle. Yolande offre une couverture en laine qu'elle a brodée de fleurs pour le bébé? symbolisant la protection et le confort. Inigo promet une saison pour l'aider à progresser dans l'un des des domaines de son choix. Louis offre un fiole d'eau du sarcophage après la guérison d'Eleonore représentant la santé de l'enfant à naître. Ex Altiora offre les premières neiges récupérées dans le ciel suspendues magiquement dans une petite fiole, symbolisant à la fois l'éternité et la fugacité. Eleonore leur fera construire une maisonnette privative dans le hameau. Benoît leur fabrique la première baignoire en bois pour laver l'enfant. Claude leur remet la première pierre de leur future maison. Samuel offre une spécialité culinaire locale symbolisant le voyage commun effectué pour rejoindre Val Negra, leur nouveau foyer. Silmar remet une épée en bronze pour la future indépendance et survie de l'enfant.
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-Inigo et Yolande annoncent leurs fiançailles. Yolande, enceinte depuis l'hiver denier finit par "mettre-bas" 2 rejetons mi-humains mi-loups (forme crynos) à la fin septembre.
Puis saison automne et hiver d'une traite.
!!! INTERDIT AUX JOUEURS !!!
Scenario relique sainte - larme de Caladre :
Au sein de la zone de guerre, sur une colline, les cloches du monastère sonnent pour annoncer une messe, les moines quittent les champs et ateliers pour rejoindre le cloître.
dans la vallée, les réfugiés emboitent le pas des soldats blessés qui rentrent chez eux. Certains s'entassent sur des charrettes, pendant que d'autres charrettes escortées transportent des coffres au contenu inconnu. D'autres charrettes encore transportent des armes et armures tandis que les suivantes portent des corps entassés tels des sacs de grain, jusqu'au cimetière consacré le plus proche. Les portes du monastère restent closes aux demandes de consécration. Les frères demandent aux soldats de s'adresser à la paroisse. En effet les terres du monastère ne peuvent accueillir d'autres dépouilles que celles des moines et convers. Il s'en suit que le monastère n'a pas de forces militaires et n'offre, semble-t-il, que peu de résistance. il se compose d'un bâti organisé autour d'un cloître attenant à la basilique? un réfectoire surmonté d'un dortoir. Au dessus de la cave se trouvent des cuisines surmontées d'un grenier à blé, en face d'un jardin médiéval disposant herbes médicinales, fleurs, fruits et légumes. Le scriptorium se situe sous la bibliothèque. Dans le cloitre la salle capitulaire fait face à une fontaine, alimentée par un ruisseau souterrain. Dans sa crypte voûtée, située sous la nef, se trouve le reliquaire contenant le cristal de roche convoité par la Troupe. A l'écart les bâtiments des convers accueillent les écuries, les ateliers, les étables, la bergerie, le poulailler, un autre potager, une cuisine, un réfectoire, un dortoir, une cave, 2 moulins l'un à vent pour l'huile d'olive, l'autre à aubes pour le blé. 2 cellules, un hôpital attendant à une chapelle, une vaste salle pour accueillir les pèlerins, à laquelle on accède en premier en entrant dans le monastère, après son poste de garde surmontée d'un tour à meurtrières. De l'extérieur, le bâti en double rectangle ne comporte pas la moindre fenêtre afin d'en sécuriser le périmètre, les murs sont tous haut de 2 étages surplombant un fossé, pour une hauteur totale de 8 à 10 pas menant sur des toits de tuiles romaines. 25 moines et 60 convers vivent dans ce monastère.
Eléonore apprend que :
- plusieurs mages ont réfléchi à la possibilité de "soigner" Cupidon-le-simple, mais que les interférences mystiques les en ont dissuadé, trop de risque pour un simple vulgaire sans le don, aussi beau soit-il.
- Abaddon de Tytalus serait très attaché à Pupa de Mercere qui pourtant l'esquive autant qu'elle peut. Il souffre de sénilité. La tapisserie de mémoire qui se trouve devant son sanctum a subi une modification de son enchantement originel provoquant à haute voix, à quiconque passe devant, un rappel de toutes ses obligations de la journée. Il a par le passé entretenu de fréquents et longs échanges avec Ornath de Jerbiton.
-Lumistus de Criamon est obsédé par tout ce qui se rapporte à la Lumière. Naturellement il a longuement étudié l'Art Ignem, ce qui le décida à intégrer la Domus Magnus Flambeau. Mais parvenu aux limites de la magie hermétique, il décida de s'intéresser aux astres. C'est ainsi qu'il prit attache avec des Mages Maures, en dehors de l'Ordre d'Hermès. Ceci lui vaut une tenace rancune de Vancasitum de Flambeau qui considère cela comme une impardonnable trahison. C'est donc l'un des rares mages de l'Ordre d'Hermès qui connait la magie d'Orient. En particulier, il s'intéresse à l'ancienne et lointaine culture zoroastre. Son sanctum se trouve au sommet de la tour orientale de Val Negra. Selon Vancasitum, ce serait pour être le premier à voir l'astre du jour apparaitre derrière l'horizon. Son familier est une ourse à présent édentée, surnommée affectueusement "casserole". Sa vigueur exceptionnelle confère à Lumistus une grande longévité. Elle est également dotée d'un féroce appétit. En particulier elle apprécie le miel et les nymphes du jardin d'Astella qui exècre cette gloutonne.
-Fiora de Bjornaer avait une position très compliquée au sein de Val Negra, sa Maison n'y était pas en odeur de sainteté, en particulier depuis l'attaque subie vers l'an 1000 durant le Schisme. Certains se demandent ce qu'une Bjornaer pouvait bien être venue faire à Val Negra. Elle avait semble-t-il un gout davantage prononcé pour Herbam que pour Animal, ce qui est là aussi bien étrange.
-Tellus de Tremere était un redoutable duelliste. D'un tempérament brut, aussi peu subtil que son Art de prédilection, Terram, il se trouvait à son aise parmi les Flambeau. Il n'avait de cesse que de leur démontrer que la Terre pouvait être autant si ce n'est plus destructrice que le feu. Les souvenirs en sont trop lointains, mais il se dit encore qu'il n'aurait pas supporté l'échec de son dernier Certamen même si nul ne se souvient qui était son adversaire. Tellus avait également la réputation d'être un grand voyageur et de traquer la puissance partout où cela lui était possible. Il avait notamment des liens avec la Domus Magnus Criamon ! Il se dit qu'il aurait trouvé réponse à l'Enigme dans la puissance chtonienne ...
-Certains mages de Val Negra appartiendraient à une secte, l'Ordre de Mercure. Il parait même que d'autres mages d'autres Alliances en font partie aussi, comme Estrella de Bonisagus qui entretient des liens particuliers avec Abaddon de Tytalus.
-Ignatius de Flambeau est un maître de l'art Perdo qui se complait à arpenter le fumier pestilent dont il conserve l'odeur sur lui. Une galerie qu'il a lui même creusée à grand renfort de magie, lui permet d'y accéder directement depuis son sanctum souterrain, qui selon certains, jouxterait de trop près la fournaise infernale. Nihil, son familier est un aspic. Son venin détruit l'esprit de ceux à qui il l'inocule. Ceci en fait un parfait assassin, mais également un redoutable chasseur de fantômes. Il remplit cet office pour garantir qu'aucun esprit ne vienne perturber la décrépite sérénité de Val Negra. Avec le temps, Nihil ne fait plus bien la différence entre les intrus et la Turbula. Le problème réside en ce que les 300 se réincarnent dans leurs descendants jumeaux. Ce qui est impossible si leur esprit est annihilé lors du transfert. Lumistus de Criamon considère le manque de discernement de Nihil comme un véritable danger pour l'Alliance. Il a demandé à plusieurs reprises au Magorum Concilio de "trancher" définitivement la question. Quand-à lui, Vancasitum considère Ignatius comme le dépositaire d'une des 2 traditions de sa Domus, il se montre donc clément tant qu'Ignatius ne le contrarie pas directement, ce qu'il se garde bien de faire ! Il faut avouer que ce mépris ne se distingue guère, étant donné qu'Ignatius ne fréquente presque jamais personne, sauf par intérêt. En 1147, à l'initiative des Archimagi Ignatius de Flambeau et Temtisius d'Ex-Miscellanea de Val Negra, fut créé un draco bicéphale, Givrefeu, comme cadeau d'adieu avant de mourir, au dernier apprenti de la Domus Magnus Flambeau, Picard, leur propre élève. Il apprécie particulièrement les vautours qui nichent dans le cratère dans le ciel, il préfère leur compagnie à celle des humains. Il se dit dans la Turbula, que c'est en raison de leur comportement charognard, d'autres pensent qu'il apprécie leur silence. L'une des très rares personnes dont il tolère la compagnie, est Scruta-la-sentinelle. Elle a le bon goût de ne le déranger que rarement, jamais pour des futilités et de se montrer utile, notamment pour les vautours qu'il affectionne. Chaque année, à l'été il rend visite à l'Alliance de Barcelone. Comme il ne parle jamais, nombreux se demandent ce qu'il peut bien y faire, mais personne n'a jamais non plus obtenu de réponse à son retour.
-Vancasitum de Flambeau: Ce mage extrêmement âgé qui est né aux alentours de l'an 970 est le doyen des mages du Tribunal d'Occitanie, qu'il devrait normalement présider si Doïsseteppe ne s'était pas arrogé cet office. Maître de l'Art Ignem, il est d'une puissance redoutable. Il est capable de commander aux élémentaires comme de créer des murailles de feu autour de l'Alliance. Il fut jadis le Magister de Pitsdim. A son cou, pend une chainette d'argent dont le pendentif semble avoir été perdu, il n'en demeure plus que la boucle d'attache. Ses comparses rapportent qu'il s'agissait d'un pendentif au motif de hibou, finement ouvragé aux yeux de pierre précieuse, nul ne sait ce qu'il en est advenu, ni pourquoi il continue de porter une chainette seule ... Il a de l'affection pour l'une des personnalités de Libra, mais une haine ardente à l'égard de Lumistus de Criamon à qui il reproche ses accointances avec des mages maures. D'aucuns rapporte que cela fait des années qu'il ne produit plus ni objet, ni potions, ni textes de laboratoire. Il est pourtant constamment pensif, nul ne sait à quoi il songe, personne d'encore vivant ne s'est risqué à aborder le sujet avec lui. Le cas échéant il réagit avec invective, répondant qu'il est fort occupé, et qu'il a une lourde et capitale décision à prendre ! Sin familier, Duganel, est amoureux de l'une des face de Janus, mais celle-ci le déteste, alors que son autre face est amoureuse de lui mais ce n'est absolument pas réciproque ... un "chouette" triangle amoureux.
-Magdalena-Carlota de Verditius, spécialiste de l'Art Creo, était issue de la famille comtale de Barcelone, elle aurait joué un rôle avec la création de l'Alliance de Barcelone, la principale fille de Val Negra.
-Erat Cæca de Tytalus : Surnommée à son insu la Tortue, cette Maga que nul n'a vu depuis des années, serait encore vivante aux dires des 300, avec qui elle semble communiquer indirectement et sporadiquement. Issue d'une lignée familiale des 300, elle naquit aveugle, ses yeux blancs comme le lait. Mais elle avait hérité du Don ! Rapidement, elle fut identifiée pour son potentiel, mais que faire d'une apprentie aveugle, qui ne pouvait donc pas lire. Aucun Flambeau ne voulut d'elle, un Tremere lança un défi à un Tytalus, lequel perdu en Certamen, et dût la former pour le compte du vainqueur. Il lui confectionna un diadème dont les perles tombait sur son visage comme un voile, enchanté pour lui conférer la vue, mais pour une raison étrange cela ne fonctionna pas. Il s'aperçut plus tard que la gamine possédait le don de double vue, elle ne pouvait voir le vulgaire, mais voyait les auras de tout ce qui est magique autour d'elle, pouvant distinguer pareillement le féerique, la sainteté et la malignité. Son épreuve pour passer son gant était la création d'un sort lui permettant de recouvrer la vue. Le sort fonctionna mais elle perdit sa double vue. Le Tremere qui devait être son Parens la rejeta pour motif d'incompétence (il prit un autre apprenti à sa place : celui qui deviendrait Uderzo, Magus fantôme et Magister es Certamen). Elle resta donc dans la Maison Tytalus. Dès lors, sa vision du monde changea tellement qu'elle ne parvint jamais à s'y accoutumer et développa une rancœur tenace à l'égard des Tremere et de tous les pratiquants de Certamen. Sa hantise du monde extérieur grandit de plus en plus jusqu'à la rendre totalement recluse. Les années passant, elle ne parvint même plus à sortir de son sanctum. Avant de sombrer dans son propre Crépuscule, son ancien maître lui offrit un animal de compagnie en s'excusant d'avoir causé sa perte par orgueil face à un Tremere trop sûr de lui. Ce lapin de forme et de comportement anodin frappe par sa couleur rouge sombre, affublé de sa petite queue en boule blanche. Il ne faut cependant pas se fier à son apparente innocence, "Carmin" dispose en vérité de crocs acérés et tranchants, plantés dans une bouche qui peut s'ouvrir aussi largement que son corps. Heureusement pour Erat Cæca, son compagnon ne se montre hostile qu'avec les autres, ... tous les autres animaux et personnes. Elle souffre d'une déficience magique majeure avec la technique Intellego et la forme Imagonem.
-Pyra de Bonisagus était une experte de l'Art Ignem, contrairement aux Flambeau, elle ne se bornait pas à mobiliser son potentiel destructeur, mais avait à cœur de développer le potentiel des 5 Techniques rapportées à cette Forme. Pédagogue, elle aimait soumettre ses élèves à des épreuves pour mériter son enseignement. C'est pour toutes ces raisons que cette Bonisagus avait trouvé sa complète légitimité dans la Domus Magnus des Flambeau.
-Béranger de Criamon est un Magus d'origine germanique. Il veut percer l'Enigme par le temps. Il est convaincu qu'il est possible de conceptualiser une nouvelle forme d'Art : Tempus. Il en veut pour preuve que certains regio peuvent affecter le passage du temps en l'accélérant ou en le ralentissant. Il a peur du temps qui lui glisse entre les doigts comme le sable d'une sablier. Il a peur de vieillir et de tout ce qui pourrait écourter sa vie et donc ses études. Il a enchanté son corps de nombreuses empreintes afin de le prémunir, du poison, du feu, du froid, des chocs, des épées, des flèches, de la noyade. Celles-ci sont cachées sous son vêtement aux 4 saisons. Béranger est également un alchimiste confirmé, tant il s'est investi à concocter une potion de longévité la plus parfaite possible. Il contribue à la préservation des jardins de Val Negra dans lesquels il trouve la majorité des composants nécessaires à ses expérimentations. Pour le reste il doit compter sur les réserves de l'Alliance et les rares expéditions encore menées alentours. Dans les jardins de Val Negra où il déambule le plus souvent, on l'entend tinter avant de le voir. Quand il n'y est pas, il est dans son laboratoire, au sein de la tour du soleil couchant, et ne veut être dérangé sous aucun prétexte. Ses défenses sont redoutables, à tel point que personne n'ose même emprunter le couloir qui y mène, alors qu'il dessert également une réserve autrefois garnie, désormais "oubliée". Il ne sort jamais de la zone d'influence de Val Negra, et ne sort de son enceinte que pour s'approvisionner, car il ne fait guère plus confiance à autrui pour récolter les ingrédients adéquats. Il avait autrefois un compagnon ours, qui venait de Crintera. Il ne l'a jamais lié, car il pensait que cela pouvait affecter sa temporalité. Cet animal est mort depuis quelques décennies. Il en a conservé la fourrure qu'il porte à la saison froide. La solitude et l'âge faisant, il lui arrive de lui parler comme s'il était encore avec lui.
-Auster de Flambeau était connu pour son tempérament jupitérien. Dominateur et irascible, il n'avait pas son pareil pour électrocuter ses opposants. Il a joué un rôle important dans la marche des Magiciens vers l'an 1000. Il se dit qu'il a lui-même foudroyé bon nombre de Diedne. Il aurait un lien avec la création de l'Alliance du Carrefour de Vents, fondée en 1021 sur le versant Sud du Pic d'Estats, ayant pour principale rivale l'Alliance de la Crête des brumes, fondée en 1067 en surplomb du Val des bois, à la frontière entre le Couserans et le Comté de Foix. Une certaine Jiphrega de Jerbiton serait la filia de Ventus Gurges de Bonisagus, Archimagus Auram, astronome expert en élémentaux, qui a disparu juste avant l'embrasement de Calebaïs, fondée en 932 sur la Colline des Deux-Pics.
-Libra de Quaesitor, la bipolaire, est une obsédée de la Justice et rumine sans cesse la jurisprudence passée, notamment la séance du Tribunal qui a déchu Glavius, son mentor. L'une de ses personnalités, en bonne gardienne du feu, apprécie et est fidèle à Vancasitum. Mais l'autre lui reproche d'avoir laissé Doïsseteppe s'emparer du siège du Tribunal d'Occitanie sans réaction après l'éviction de son propre Parens : Glavius.
-Voici bien longtemps qu'Astella n'a plus rejoint son sanctum trop délabré. Selon les rumeurs, elle en aurait fondé un nouveau dans son jardin.
-Scintillus de Criamon n'a jamais passé son gant, spécialiste en féerie, notamment la Cour de Lumière a peur du noir absolu et est nostalgique de son familier luciole perdu. Etant plus jeune, il a arpenté les contrées alentours avec acharnement en quête d'une Vérité qui semble cependant lui échapper aussi bien que le passage de son gant. Cette double frustration, et les herbes féeriques qu'il fume régulièrement, l'ont enfermé dans une rancœur dépressive. il vit très mal les sempiternelles railleries qu'il a subies. Le moindre doute quant-au bienfondé de ses dires peut le plonger dans un mutisme total, il baisse alors les yeux, et se met à raser les murs pour fuir la pièce. Si on insiste il se met à pleurer, recroquevillé sur lui-même. A ce stade, la moindre action potentiellement négative à son égard le fait disparaitre immédiatement ! Il a une peur effroyable du noir absolu, en pareille situation, il disparait ....Scintillus est un peintre confirmé, dont les œuvres ont des propriétés magiques ... à découvrir. On le trouve donc souvent avec son chevalet à peindre des paysages quelques peu fantasmés.
!!! INTERDIT AUX JOUEURS !!!
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