Les chroniques de la Nouvelle-Calebaïs
D'une expédition vers une mine gobeline et de nouveaux contrats
(partie du 19/11/19)
Notes d'Albert, en cette fin d'Automne 1172.
Je continue lors d'un temps libre la visite de l'Alliance de la Nouvelle-Calebaïs.
Je retourne vers cette bibliothèque qui m'émerveille, assez proche de celle conservée à Coercis (Domus Magus Tremere). Je découvre aussi une carte d'itinéraires commerçants, des environs de l'Alliance.
Tout le monde s'affaire, et il est déclenché une réunion en urgence des principaux personnages de l'Alliance sous la régence du mage nommé Gilles de Jerbiton. Iñigo de Criamon, Melisandre de Merinita, Orion de Verditius et Naélir de Bjornaer sont présents ainsi que les chamans Furetons. D'autres compagnons nous rejoignent. Je reste en recul de toute cette affaire interne, et reste en périphérie de la réunion qui ressemble plus un brouhaha qu'un débat coordonné.
Gilles est contre le fait d'aller dans la forêt, je suis bien d'accord avec ce point de vue.
Pendant la réunion, je me présente à Gilles et demande l'autorisation de consulter les livres de la bibliothèque, ce qu'il m'accordera par la suite.
Je rencontre un fantôme assez insistant qui a toutes les caractéristiques d'un Tremere. Il m'encourage a être plus engagé dans mes démarches. J'apprend plus tard qu'il s'appelait Uderzo.
Naelir se fait "parrainer" par saute d'humeur par Mélisandre. Je reste, le temps d'en apprendre plus sur cette Alliance aux mœurs plutôt bizarre. J'ai désormais le statut de visiteur et l'autorisation de consulter la bibliothèque.
Je propose mes connaissances en gestion de troupe à Gilles, et il accepte sous l'influence d'Uderzo.
Une des conclusions de la réunion est que l'alliance doit "chasser" du virtus Virtum (encouragé par Orion). La prison infernale près de Rhune serait une bonne piste, et une proposition de travail pour l'apprenti Iñigo. il s'ensuit une scène hallucinante sur la peur de Mélisandre sur le statut de Vampire du Criamon.
Une autre piste d'expédition est ouverte avec l’ouverture de négociation avec la mine gobeline (fer, grenat). A la fin de la réunion, je rejoins Séverin deMontaillou, le forgeron, afin de préparer l'expédition. J'apprends que la mine de grenat non revendiquée s'appelle Costa Bonne.
J'apprends en outre lors de ma présence avec les autres magi et alors que nous visitions une pièce contenant des assiettes étranges, que derrière l'assiette représentant un dragon, il est écrit "ANETO". Suite à un accès de "folie", Mélisandre casse l'assiette de la licorne noire et celle du dragon vert.
Nous passons la nuit dans l'Alliance avant le départ au matin vers la mine. Nous sommes accompagnés par 20 furetons et 7 humains (3 boucliers et 4 archers), ainsi que Claude-le-tailleur-de-pierre qui apparemment connait les gobelins. Les magi sont représentés par Naélir, moi-même et l'apprenti Iñigo. Les furetons sont dirigés par Bianca la vierge (diadème, chaman albinos), et Neigepanse, un des vétérans furetons (épée enflammée).
J'ai la responsabilité de mener cette troupe à bon port, et espérons le minimiser les pertes s'il devait y avoir une bataille. Je constitue les 2 dizaines de furetons.
Nous embarquons un cheval (qui me sera confié), une mule pour la logistique (confié à Claude), et nous équipons d'une potion de soins chacun et de la nourriture pour 4 jours.
Nous contournons le village de Lavelanet (proche de Montségur).
(partie du 26/11/19)
Nous nous arrêtons pour la nuit dans un moulin à eau. La nuit se passe bien (en dehors des furetons qui semblent chasser les rats pour s'amuser - hors jeu : certains furetons interagissent avec de drôles d'écureuils qui s’intéressaient au stock de noix).
Au matin nous contournons Mirepoix par l'Ouest .
Nous entrons sur un chemin qui traverse la forêt du domaine de Boisétoile (féerique, court de lumière). Les furetons ont chassés du satyre. Ce qui semble déconvenir à Iñigo qui est au courant des alliances locale avec la Nouvelle-Calebaïs. Il se porte volontaire pour négocier avec l'être féerique du lieu. Nous perdons de vue Naélir et Iñigo qui s'enfoncent dans la forêt en cherchant le seigneur des lieux. Les furetons semblent aussi avoir disparus. Me rappelant ma dernière déconvenue avec les êtres féeriques, je juge bon de continuer avec le reste de la troupe humaine. Nous avons une mission à finir, et attendre un temps indéterminé pour rien me semble inopportun.
(hors jeu : une bataille rangée a lieu dans le regio féerique entre les furetons et les satyres, les furetons sont vainqueurs, mais cela empire la situation pour la négociation avec le seigneur féerique, heureusement, la construction d'un moulin à eau végétal miniature et l'intervention de "Panpan", le lapin d'enfance de Melisandre, va permettre de neutraliser toutes les actions précédentes)
(partie du 03/12/19)
Le village des Narines-du-Diable semble relativement amical hormis la présence de demi-gobelins.
Claude-le-tailleur-de-pierre nous permet de lier un contact plus facile, ce que j'escomptais. Certains renseignements nous apprennent que la mine n'est plus utilisée depuis quelques années suite à un éboulis dans la partie riche en gemmes. Il ne reste que les parties comportant du fer, ce qui les dérange. Sûrement dû au dégoût du fer provoqué par leur sang féerique.
Le village fait aujourd'hui commerce de bois pour le seigneur. Ils en fabrique des meubles. Ce bois est d'après les dires de mes compagnons féeriques puisqu'il provient du bois de Bois-étoile.
L'église est en construction, mais est abandonnée. Les gens du village n'ont pas d'enfants ou très peu. Il semble qu'ils se plaignent d'une malédiction. En approfondissant le sujet, d'autres villageois parlent de malédiction démoniaque. Il y a pas ou très peu de témoins de l’effondrement de la mine.
Gilberta, un villageoise, semble connaître Mélisandre ou sa famille. L'approche n'est pas simple. Nous apprenons que le père de Mélisandre était un bûcheron lié à cette forêt. Nous apprenons aussi qu'une certaine "Ariel" (Princesse de la Cour de Lumière) a rendu le village stérile. Nous avons donc trouvé la source de la malédiction. Ariel a aussi interdit toute exploitation du fer (et son usage).
Des liens avec Doria (vrai seigneur de l'Ombre), et de l'usage de Trolls pour enlever des enfants du village. Iltor a corrompu "Grand-père-chêne", un arbre féerique millénaire. Et qu'au final, malgré une période où Doria et Iltor étaient alliés contre Mélisandre, Doria trahie s'allia à Mélisandre pour pouvoir vaincre Iltor.
Cette pauvre Mélisandre doit avoir aujourd'hui des séquelles mentales de cette période, je comprends mieux les sautes d'humeurs qu'elle subit aujourd'hui. Mais jouer avec des forces féeriques est très dangereux. La preuve en est que ce village demeure aujourd'hui stérile.
Ce qui est encore plus dangereux, c'est qu'Iltor semble réunir une armée qui pourrait attaquer Mirepoix, et utiliser les gobelins pour réaliser un tunnel vers la ville. Le lien de Gilles de Jerbiton avec cette ville pourrait être anéanti ou fragilisé au mieux. La cible pourrait être aussi la Nouvelle-Calebaïs?! Peut-on faire confiance à Doria et son alliance avec Mélisandre pour nous aider ? Une certaine "Carmina de Pamiers" aurait fait un rituel satanique et corrompu "Grand-père-chêne". Ses glands pourraient donc maintenant avoir des propriétés démoniaques ...
Nous allons chercher d'autres informations sur un village non loin de là, qui a connu le déplacement de nombre d'âmes en fuite de cet endroit maudit. Sur le chemin, afin d'assurer notre protection des êtres féeriques malfaisants, nous demandons à la troupe de chanter des cantiques (Ave Maria).
Sur le chemin, nous apprenons d'un des gardes que j'avais missionné pour surveiller les mineurs, que la mine est tout de même visitée régulièrement, et exploite "en douce" le grenat pour servir de monnaie d'échange (mais contre quoi?).
Avant d'arriver à l'autre village, nous subissons une embuscade. J'ai tout juste le temps d'avertir la garde de se protéger que des javelots nous sont lancés. Les assaillants ne font qu'un assaut. Les gardes récupèrent les 4 javelots et nous n'avons à déplorer qu'une mule blessée. Conscient du risque de perte financière pour l'alliance, j'utilise mes connaissances en chirurgie pour soigner celle-ci. J'arrive par chance à stabiliser sa blessure, et lui permettre de boiter jusqu'au village où nous décidons de la laisser récupérer. Sa charge est transférée sur mon cheval. Je continuerai à pied. Les gardes ont l'air de m'apprécier. J'entends leur chuchotement me nommer "Albert-le-sauveur" ou "Cœur-noble" ou encore "le bienfaisant". Cela fait chaud au cœur, mais ce qui m'importe c'est la cohésion du groupe et leur loyauté. Une bonne troupe se gagne par le respect ou la peur. Il est toujours plus agréable de commander par le respect.
Nous arrivons en soirée dans le second village. Il est nommé "la ferronnerie" par son commerce du fer. Le curé du village n'aime pas nommer l'autre village par son vrai nom "les narines-du-Diable" mais préfère le nommer "Sainte-Félicité-du-puits".
Nous apprenons qu'une mission religieuse arrivera à la Pentecôte 1173 (?) pour reconquérir par la foi Sainte-Félicité-du-puits. Ils viendront de Carcassonne. Un des gardes découvre des salamandres dans un des bacs de l'église, une résurgence de source bien plus ancienne que l'église. Il faudra étudier plus tard pourquoi ces bêtes ont élu domicile dans ce lieu. Notre mission ne nous autorise pas à rester, nous retournons donc au premier village pour en savoir plus sur le bois, et la maisonnette du bûcheron. Nous en apprendrons sûrement plus sur la famille de Mélisandre et son lien avec ce bois.
Nous y découvrons que 7 personnes s'affairent dans le bois. Ils ont une apparence de Sidhe sans clairement en appartenir. Peut-être un croisement avec l'homme. Nous apprenons que le père de Mélisandre est mort depuis des années et que l'accès au bois est restreint. Il n'y a d'ailleurs pas véritablement de tombe, mais seulement une stèle à sa mémoire.
La tante de Gilles est la n°2 des Jerbiton dans l'Alliance de Doïsseteppe. Nous avons l'information que de beaux meubles de haute qualité peuvent être d'excellents cadeaux pour la noblesse locale.
Nous décidons de rentrer pour l'Alliance, en espérant croiser nos compagnons et les furetons dans la forêt où nous les avions laissés. Par chance, nos chemins se recroisent, et Iñigo nous apprend ce qu'il s'est passé dans la forêt féerique en notre absence. Surtout que les équilibres diplomatiques avec les être féeriques locaux ont été maintenus grâces à Naélir et lui-même.
Il ne reste qu'à rentrer à l'Alliance, nos ressources de vivres sont presque épuisés, et nos compagnons d'armes un peu fatigués.
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